Chateauneuf du Pape - Vins - Domaine André Brunel - Les Cailloux

Châteauneuf-du-Pape Millésime 2010

Nos millésimes : Châteauneuf du Pape

L’AOC Châteauneuf-du-Pape est une des plus belles de la vallée du Rhône. Elle est connue pour ses vins rouges mais propose aussi de très jolis vins blancs qui ont également un très beau potentiel de vieillissement. Au Domaine André Brunel nous sommes très attachés à tous les cépages plantés dans nos parcelles qui nous permettent d’exprimer au mieux le terroir qui est le nôtre. 

Avec un rendement moyen qui s’établit à 27 hl / ha (pour 35 hl / ha autorisé dans le cahier des charges de l’appellation), le millésime 2010 restera dans les mémoires comme l’un des plus faibles en termes de volumes produits, et l’un des plus élevés en ce qui concerne la qualité des raisins récoltés et des vins qui en sont issus.

Au total, 84.777 hl de Châteauneuf-du-Pape ont été produits en 2010, dont 5.813 hl en blanc et 78.964 hl en rouge, pour une superficie en production de 3.165 hectares.

Coulure sur grenache au printemps et déficit hydrique en juillet et août expliquent la faiblesse des rendements constatés, alors que l’année est qualifiée par les agro-climatologues de « plus fraîche et plus humide que la moyenne ».

En 2010, il a été constaté 55 jours pour lesquels les températures moyennes ont été supérieures à 30°C, mais également 46 jours de gel en début d’année (contre 31 en moyenne). La première et la deuxième décade de mai ont été déficitaires en température, tout comme le début juin, alors que la première décade de juillet est l’une des plus douces connues. Le cumul des températures au seuil de 10°C au 30 juin s’établit à 629°C pour 2010 contre, par exemple, 831°C pour l’année 2003 et 785°C pour 2007. Cette mesure traduisant assez parfaitement la précocité (ou le retard) d’un millésime.

D’octobre 2009 à septembre 2010, les précipitations ont été supérieures de 23 % à la moyenne, mais inférieures en juillet et août. Sur l’année agricole, la pluviométrie approche les 800 mm (médiane à 642 mm), ce qui place cette période dans le haut du palmarès des cumuls de précipitations sur les 139 dernières années (soit une année légèrement inférieure à 2001, mais largement supérieure à 2005, 2006 et 2007).

En revanche, si l’on considère les seuls mois de juillet et août 2010, le cumul des précipitations est supérieur à celui de 2007, mais inférieur à 2003, 2005, 2009. L’année se positionnant au 9ème rang de la plus faible pluviométrie estivale depuis 1871.

Tout comme l’an dernier, la qualité et les caractéristiques du millésime 2010 reflètent les enseignements du bilan climatique de l’année écoulée : un printemps pluvieux et un été sec ont favorisé la production de raisins extrêmement sains et dotés d’une belle structure tannique. La fraîcheur des nuits du mois d’août a quant à elle favorisé la synthèse d’anthocyanes et de polyphénols, tout en retardant la date de début de récolte.

Aux vendanges, le tri a été ramené au strict minimum et, hormis un orage survenu début septembre, les vendanges se sont passées sereinement.

Les fermentations se sont déroulées dans de bonnes conditions, les derniers décuvages ont eu lieu début novembre. Les fermentations malolactiques ont un peu trainé en longueur du fait des petites températures de l’automne.

Les premières dégustations de vins finis indiquent que le millésime 2010 se situe dans la lignée des très grands millésimes qu’étaient 2001 et 2007.

Les vins rouges affichent des robes violines d’une grande profondeur. Les nez sont intensément fruités, avec souvent des touches minérales. Le caractère le plus remarquable du millésime réside dans les équilibres très frais, aussi bien sur les rouges que sur les blancs, avec des cœurs de bouche de belle ampleur et des structures tanniques riches et à grain très fin. Sans nul doute un millésime à fort potentiel de garde.

 

Les vins du millésime